Une blessure psychologique, appelée psychotraumatisme, peut survenir lorsque nous sommes exposés à des situations qui dépassent largement notre expérience antérieure et nos capacités d’adaptation. Notre cerveau peut alors atteindre ses limites lorsqu’il s’agit de traiter ces mauvaises expériences. Cela augmente le risque que les expériences anormales et négatives soient « emballées » par le cerveau dans un état non traité – parfois même si loin que nous perdons l’accès conscient à ces souvenirs. L’état brut des souvenirs peut être préservé et reste donc inchangé – au fil des années et des décennies. « Le temps guérit les blessures » ne s’applique pas vraiment à ce type de blessure mentale.
Si des expériences anormales et négatives ne sont pas traitées, elles peuvent être décrites comme des souvenirs pathogènes. Les souvenirs pathogènes peuvent alors contribuer de manière significative au développement, à l’aggravation et au maintien de différents troubles mentaux tels que la dépression, la dépression récurrente, les troubles anxieux, les problèmes de toxicodépendance, troubles post-traumatiques et dissociatifs, et aussi, dans la chronicisation, certains troubles de la personnalité.
«Chaque nouveau départ vient de la fin d'un autre début.» (Seneca)
Diagnostic et mise en place d’une relation de travail durable et de confiance
Stabilisation et activation des ressources
Post-traitement des symptômes résiduels au présent, par exemple avec du travail psychocorporel ou imaginatif
Orientation des ressources, prévention des rechutes et arrêt du traitement
Transparence concernant le processus de traitement et les différentes étapes du traitement.
Mise à jour régulière de la compréhension du contexte des troubles et des changements, la participation active et le respect des droits fondamentaux des patients. La démarche thérapeutique sera toujours une co-construction, s’adaptant en permanence au rythme de la personne.
La structure signifie que chaque étape de traitement individuelle s’appuie systématiquement sur la suivante. Chaque étape est importante pour la suivante. Aucune étape ne peut être simplement ignorée
La motivation et la volonté de changer signifient que les patients devront consacrer du temps à une activité d’autorégulation régulière aussi entre les séances de thérapie individuelles
Le but ultérieur du traitement sera de réduire sensiblement la souffrance personnelle liée au souvenir d’anciens événements stressants, grâce à l’effort actif conjoint du patient et du thérapeute.
«En fin de compte, tout ira bien. Si ce n'est pas bon, ce n'est pas encore la fin.» - Oscar Wilde